Les maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires et hépatiques, sont une cause majeure de morbidité et de mortalité dans le monde. L’hypertension, ou pression artérielle élevée, peut entraîner des complications graves telles que des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux. Les maladies du foie (troubles hépato gastroentérologiques) peuvent avoir plusieurs causes, telles que l’hépatite, la consommation excessive d’alcool ou l’obésité, et conduisent souvent à une insuffisance hépatique ou à une cirrhose du foie.
À l’hôpital évangélique de Bembèrèkè, au Bénin, le nombre de cas d’hypertension lors des consultations a considérablement augmenté, passant de 366 en 2020 à 626 en 2023.
Cela montre qu’il est de plus en plus nécessaire de s’attaquer à ces problèmes. C’est pourquoi cet hôpital a récemment pris des mesures importantes pour lutter contre les maladies non transmissibles. Ces maladies ne se transmettent pas d’une personne à l’autre, mais sont souvent causées par une combinaison de facteurs génétiques, environnementaux et liés au mode de vie.
Le Bénin et la Belgique
Au Bénin comme en Belgique, l’hypertension est un problème de santé croissant, puisque 27 % de la population adulte en souffre (BioMed Central). La principale différence entre les deux pays est l’accès aux soins et au traitement. En Belgique, les ressources sont disponibles pour gérer et traiter l’hypertension, alors qu’au Bénin, ces ressources sont souvent limitées, ce qui entraîne un impact plus important de la maladie sur la population. De plus, les causes de l’hypertension au Bénin sont souvent liées à des facteurs génétiques, socio-économiques et environnementaux, alors qu’en Belgique, le mode de vie et le vieillissement jouent un rôle plus important.