Chantal Ducès : faire une grande différence à petits pas

Je suis une infirmière dans l’âme, et je suis satisfaite lorsque mes efforts ont un impact durable.

Chantal Ducès, était infirmière spécialisée en hygiène hospitalière, et est volontaire auprès de Médecins Sans Vacances depuis son départ à la retraite. Ses années d’expérience, tant dans l’enseignement que sur le terrain, font d’elle une experte précieuse qui poursuit un impact durable.

Une passion qui perdure

« Je suis une infirmière dans l’âme », commence Chantal. Son engagement auprès de Médecins Sans Vacances est né de plusieurs rencontres fortuites et d’une passion partagée. Au cours de sa carrière, elle a encadré des stages à l’étranger pour des étudiants en soins infirmiers, dont 11 périodes de travail au Pakistan. « Par le biais de l’enseignement, je suis entrée en contact avec Médecins Sans Vacances. Le fondateur de Médecins Sans Vacances, Frans De Weer, donnait par exemple des conférences en tant qu’invité », raconte-t-elle. Son mari, Ward, a rejoint l’organisation en tant que technicien, ce qui a incité Chantal à en faire autant.
Son expertise porte principalement sur l’hygiène hospitalière. « J’insiste sur l’hygiène des mains et l’ordre. Bien qu’ils en connaissent le principe, ils n’ont souvent pas conscience de son importance. Lorsque je constate que mes efforts aboutissent à un changement de mentalité, j’en retire une immense satisfaction. »

Confrontations avec la réalité

Outre le partage de connaissances et d’expériences, Chantal tire elle-même d’importantes leçons de son travail de volontaire. « Cela me fait toujours prendre conscience de la qualité de notre vie ici », dit-elle. « Les conditions de vie en Afrique sont souvent pénibles. Mais cela me donne de l’énergie de pouvoir apporter ne serait-ce qu’une petite contribution».

Chantal nous fait part de quelques moments qui sont restés gravés dans sa mémoire. « Je me souviens d’une nouvelle mère à Katako Kombe qui n’avait pas de vêtements pour ses jumeaux nouveau-nés. Ou d’une jeune fille de 16 ans qui avait été rejetée par sa famille et qui n’avait presque rien pour elle-même. Ces expériences restent gravées dans votre mémoire. Elles expliquent pourquoi je continue à faire cela».

Date de publication : 29.11.204

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